• T. 1013

    Si  la  peinture  doit  représenter  une  vision  du  monde  ou  celle  de l’artiste  à  travers  son regard ,  je peints  un  monde  en  évolution  et transformation,  la  relation   quotidienne   entre  l’homme  et  la  symbolique  d’une  série  de  géométries  qui  l’ entourent  et  qui  l’interpellent. Aujourd’hui   nous  sommes  envahis   par des images-écrans  qui  définissent  une certaine image de l’humanité.  Tout  autour de nous  des  espaces,  murs,  panneaux  etc.…,    provisoires ,  masquent  ou  anticipent  de  nouvelles  images  ou  de nouvelles  transformations.   Ce  sont des  espaces  singuliers,  qui  de prime  abord   se  transforment  en  représentations  abstraites,  sous forme de signes,  de  traces  et  de « notations  rythmiques »   à  échelle humaine.

    La vision de ces  images    créent  un  rapport  entre  l’émotion  du  regard  et  la  part rationnelle de  l’homme,  une  géométrie  de  la  raison  qui  nous  ouvre  d’un  côté :  une  lecture  subjective  des  codes  ou « écritures  étranges »,  et  d’autre  part,  un  rappel   à  revivre  autrement  certaines  utopies  artistiques,  qui  ont  laissé  des  traces  culturelles  et  sociales  dans  notre  mémoire  collective.  Les peintures  sont  portées  à un point  ou la notion de tableau pourrait disparaitre, et seule sa propre autonomie et la force perceptive de ses éléments  peuvent le sauver.   Austères, sans illusionnismes, les peintures  demandent   un regard  actif et requièrent  un parcours mental entre le fond  et la forme, afin de comprendre leur  mécanisme de représentation :   la relation  entre  l’image, l’architecture et les moyens de production industrielle, ce qui paradoxalement, coexiste avec son pouvoir de séduction visuelle. Une aventure du regard, où  le tableau devient écran, et en même temps  machine symbolique de la représentation de lui-même.


  • Commentaires

    1
    isa
    Jeudi 20 Janvier 2011 à 09:19
    Images parodoxale et architecture
    Bravo Monsieur Bordas, je partage certaines de vos réflexions sur la confrontation de notre regard à l'architecture et ce que culturellement notre cerveau est capable d'assimiler entre ce rapport : présent et souvenir, modernité et classicisme, matérialité et imaginaire, subjectivité et communauté. La notion d'écran fait appel à la virtualité de l'image, et c'est bien de cet espace entre réalité et fiction qu'est convoquée la "représentation", quelqu'en soit sa "matérialité médiumnique"..... On en discutera. Amitié
    2
    Lundi 27 Mai 2013 à 19:41
    Cours ? Stages ?
    Cela fait plusieurs années ans que je voudrais peindre dans 1 de vos cours ;je suis à Mosaïque, j'y expose chaque année ,mais je ne peux pas venir le mardi ni le ve ,matins... Donnez-vous des cours ,ou des stages ,dans d'autres endroits ?Le mercredi ,en particulier ....? Merci.... Evelyne
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